Et la fiscalité des auteurs ?

Auto-édité
Quand on débute dans l’écriture on ne se pose pas la question de l’imposition des bénéfices réalisés, on espère en faire ! Mais il peut arriver rapidement que le sujet soit d’actualité si vous suivez nos conseils pour promouvoir votre livre.
Si vous vendez quelques exemplaires de vos livres de temps à autre, ne vous inquiétez pas l’administration fiscale ne vous cherchera pas de noises, elle a bien trop à faire avec de beaucoup plus gros contribuables à vérifier que les quelques centaines d’euros par an qui lui échappent chez vous.
En revanche, dès que vous sentez un frémissement sur vos ventes de livres, n’attendez pas pour vous mettre en règle. D’abord, vous dormirez certainement mieux, personne n’aime cacher des sommes au fisc, et ensuite vous pourrez plus facilement vendre vos ouvrages, en établissant des factures par exemple.
Le statut le plus simple et le moins coûteux dans votre cas est celui d’auto-entrepreneur. En effet, lorsque vous êtes indépendant, et vous l’êtes en tant qu’auteur auto-édité, vous devez verser un impôt bien entendu, comme pour tout revenu, mais également des charges sociales (CSG, maladie et retraite). Sous le statut d’auto-entrepreneur ces montants sont versés de manière globale à l’Urssaf et sont calculés par pourcentage de vos encaissements. Le taux actuel de cotisations est de 25.30% (revu chaque année).
Ainsi par une simple déclaration de chiffre d’affaires et le versement de la cotisation correspondante vous réglez l’ensemble de votre situation tant sociale que fiscale et vous pourrez même avoir droit à des points de retraite, avouez que vous êtes soigné !
Avec ce statut vous évitez également l’imbroglio de la TVA. Ici aucune incidence : ce que vous vendez est considéré TTC.
Sous contrat d’éditeur
Si vous êtes sous contrat avec un éditeur, c’est lui qui gère vos droits d’auteur, car il ne s’agit plus de ventes de marchandises mais bien de droits d’auteur. Il vous déclarera à l’Agessa, sécurité sociale des auteurs et artistes (eh oui rien que ça !) et il vous restera à inscrire sur votre déclaration d’impôts annuelle, dans la case « Traitements et salaires », le montant de vos droits d’auteur que vous fournira votre éditeur.
Si vous faites face à un cas particulier, nous vous engageons à prendre conseil auprès d’un professionnel de la fiscalité qui vous aidera à remplir au mieux vos obligations.
Vous écrivez ? Eh bien, vendez maintenant !